Ici et là bas - Ludovic Bernard

L’HISTOIRE
 

Installé depuis 15 ans au Sénégal, Adrien mène une vie paisible au côté de sa compagne Aminata. Lorsqu’il est renvoyé en France pour un problème de visa, il débarque chez Sékou, un cousin éloigné de sa femme, qui travaille comme commercial à Paris. Contraint par sa patronne d’aller en régions à la rencontre de clients, Sékou n’a d’autre choix que d’embarquer ce drôle de cousin dans un tour de France qui leur réserve bien des surprises.

LE MERCREDI 20 MARS à l’UGC CINÉ CITÉ BERCY – PARIS

en présence du réalisateur Ludovic Bernard 

 CONTEXTE

Lors de cette projection, nous avons accueilli plusieurs organismes : France Terre d’Asile, la maison d’accueil Clos des Rosiers, le foyer l’Oustal, Agence France Presse, l’association Ibout’chou, l’UEMO de Bastille, mais aussi des établissements scolaires. 255 jeunes ont assisté à cette avant-première. Le film a beaucoup plu au jeune public: des rires ont fusés à plusieurs reprises dans la salle ; des applaudissements ont retenti dès les premières notes du générique.

 

Le réalisateur Ludovic Bernard était présent pour répondre avec beaucoup de bienveillance aux questionnements et aux remarques du public. Deux collégiens lui ont demandés d’où lui était venu l’idée du scénario : il a affirmé vouloir aborder des sujets d’actualité, et plus particulièrement la thématique des préjugés liés à l’origine. Pour le caractère comique de son film, il lui a semblé nécessaire de jouer sur les clichés du sénégalais et du français en inversant les rôles ; « Quand Hakim dit qu’il est sénégalais, cela fait rire tout le monde, ce qui n’aurait pas été le cas si c’est Ahmed qui avait joué ce rôle ». 

Ce film a également suscité des émotions fortes chez certains jeunes : une élève de 6e du collège Elsa Triolet a pris la parole pour parler de la tristesse et de l’empathie qu’elle a ressenti pendant la scène de retrouvailles entre Adrien et ses parents. Elle a également mentionné la joie intense éprouvée lors de la scène finale du mariage : «Avec toutes les épreuves qu’ils ont traversés cette fin avait l’air irréalisable ! ». D’autres élèves ont relevés l’aspect paysagiste du film: un jeune a affirmé avoir eu l’impression de voyager, de “faire le tour de France et du Sénégal” grâce à l’utilisation des drones pour certains plans.

En organisant cette projection, nous avions envie de débuter le printemps avec une comédie légère, afin d’offrir une bouffée d’air frais aux jeunes. Par le biais du rire, nous avons pu leur permettre de se questionner autour de vifs sujets d’actualité, tels que les préjugés, l’identité et l’exil.