Le résumé
Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.
Le film est l’adaptation du roman homonyme de Jean-Claude Grumberg parut en 2019.
Le jeudi 21 novembre au Pathé Bellecour, Lyon
Le contexte
À l’occassion de la sortie nationale du film, 300 jeunes ont eu la chance d’assister à la projection de La Plus belle des Marchandises, nouveau film de Michel Hazanavicius. Le film n’a pas manqué de faire réagir le public, tant en tension et en sidération qu’en rire. Chaleureusement applaudi à la fin, il a marqué les spectatrices et spectateurs comme Timéo, 12 ans : « Le film était assez triste, on a parlé de ces choses-là à l’école mais je n’avais jamais vu un film qui parlait de cela et donc ça m’a touché. Dans notre école il y avait des enfants déportés donc on a fait une commémoration ». Le débat a été riche en confidences et en émotions, plusieurs jeunes ont avoué avoir pleuré devant le film. Camille : « Le film était émouvant. J’ai bien aimé le fait que ça soit un dessin animé. Avec des vraies images il aurait été gore ».
Cette discussion aura également été l’occasion d’aborder des sujets toujours d’actualité comme la haine de l’autre et l’antisémitisme. L’occasion pour Laurianne, notre intervenante, de rappeler l’importance de montrer et se rappeler de ses évènements « afin d’éviter qu’on reproduise des schémas similaires ».
De nombreux jeunes ont aussi relevé des éléments techniques du film notamment de l’ordre de l’esthétique et de la bande son. Ils et elles ont confiés que le choix de l’animation pour réaliser le film était une bonne idée et permettait une belle adaptation. Camille : « Le film était émouvant. J’ai bien aimé le fait que ça soit un dessin animé. Avec des vraies images il aurait été gore ». Dounia : « J’ai beaucoup aimé le fait que dans ce film il n’y ait pas beaucoup de paroles car on connait l’histoire. À travers les images il y a beaucoup de détails en une heure trente de film, cela m’a impressionée ». Eva : « J’aimerais souligner la qualité de la bande son, le choix d’utiliser des dessins et les traits marqués des personnages, leurs visages et expressions qui nous marquent ». Camille, lycéenne : « C’était très intéressant car j’ai lu le livre et c’était bien de pouvoir mettre des images sur les mots de l’auteur. Le livre a été bien adapté. Plus tard les spectateurs plus jeunes se souviendront des images quand ils auront lu le livre ». Massilia : « C’est un film incroyable qui nous fait réfléchir ».