d’Asile ; bon nombre d’entre eux se sont ainsi identifiés au personnage de Reza. Lors du temps débat à la fin du film, plusieurs immigrés afghans se sont exprimés et ont ainsi dialogué avec Nawid Elham dans leur langue maternelle. Un moment d’échange très émouvant.
Extraits du temps d’échange avec Benoit Cohen et Nawid Elham pour Ma France à moi
N-E : « Je suis très touché de voir des afghans dans le public, et très heureux d’être ici. J’ai moi-même eu une chance exceptionnelle de rencontrer Benoît Cohen et de jouer dans son film. A l’époque, je travaillais dans une pâtisserie, mais je rêvais de jouer la comédie. C’était très impressionnant, au début, de travailler aux côtés d’une actrice comme Fanny Ardant. Cela a été une expérience très riche pour moi. Grâce à ce projet, je pense avoir trouvé mon chemin ici. »
Yannis, lycéen : « Moi, j’ai surtout aimé la scène où Lila parle avec Reza, où elle dit que cela ne l’a jamais avancée à rien à se faire passer pour une petite blanche pendant les entretiens ou les oraux. Le sujet est très important donc cela m’a beaucoup parlé. Par contre, j’ai trouvé qu’elle avait l’air expédiée, qu’elle était trop vite tirée vers sa fin à cause du départ de Lila. »
B-C : « Je comprend ce que tu veux dire, mais j’ai appris que, si l’on se montre trop didactique dans l’écriture des dialogues d’un film, les gens vont avoir l’impression qu’on leur fait la morale. Il est toujours préférable de rester dans la suggestion, et d’aborder les sujets avec parcimonie ».
Educateur France Terre d’Asile : « Cette histoire n’est pas une histoire unique, il y a énormément de situations qui rappellent celles-ci. Ce qu’il faut en retenir, c’est que même lorsqu’on a pas reçu d’éducation formelle, il est possible de poursuivre ses rêves si on est suffisamment motivé. Croyez en vos rêves et faites tout pour les réaliser, c’est la leçon à tirer de ce film ! »