Ma part de Gaulois - Malik Chibane

L’HISTOIRE

Destiné à un CAP Mécanique, Mourad se retrouve finalement en cursus général grâce aux stratagèmes de sa mère. Objectif : le bac ! Une formalité pour les « français » du centre-ville mais un événement sismique pour Mourad et son entourage : le premier de la cité à aller jusqu’au bac ! Dans son lycée général, séparé de ses copains du quartier, il rencontre de nouveaux amis qui lui font découvrir la musique. Lorsqu’enfin l’année du bac arrive, sa mère avait tout imaginé, sauf le fait que son Mourad soit totalement indifférent au sacro-saint baccalauréat, en assumant sa part de Gaulois…

 

LE SAMEDI  24 JANVIER au PATHÉ WEPLER- PARIS

Projection organisée en présence du réalisateur Malik Chibane et en partenariat

avec le Centre égalité, diversité et inclusion de l’ESSEC.

 

CONTEXTE

Le public était composé de 190 jeunes venant d’établissements scolaires situés à Drancy, Goussainville, Chanteloup-les-Vignes et Cergy soutenus par le Centre égalité diversité et inclusion de l’ESSEC. La projection du film s’est suivie d’un échange entre le réalisateur, Malik Chibane et ce groupe de jeunes.

 

Extrait du temps d’échange avec MALIK CHIBANE

 

Spectateur-rice : D’où vous est venu le titre « Ma part de Gaulois » ?

M.C : Le titre vient du livre dont le film est une adaptation. Je connaissais son auteur, Magyd Cherfi, depuis longtemps : dès que j’ai lu le livre, j’ai immédiatement réfléchis à une manière de l’adapter. Cela me semblait intéressant, car il y raconte son histoire, mais aussi l’histoire des familles migrantes de la première génération. Pour les jeunes ici, cela commence à dater un peu ! C’est important, à mes yeux, de se rappeler de cette histoire collective.

 

Spectateur-rice : Qu’est ce qui vous a inspiré pour faire le film ?

M.C : Tout d’abord, je me suis reconnu dans le milieu décrit par le livre car je n’ai moi-même pas le bac, seulement un CAP d’électricien. Mais, ce qui m’a davantage intéressé, c’était le rapport de Magyd avec ses parents. J’ai eu envie de faire le portrait authentique d’une famille de migrants et d’une relation parents/enfants, afin de montrer aux nouvelles générations à quoi ressemblaient leurs grands-parents à cette époque là. J’ai ressenti le désir de créer ce qui s’apparente à un album de famille. Grâce à la puissance de narration, cet album peut s’étendre à un roman national.